Les réseaux de franchise renforcent leur présence sur le marché français. Il suffit pour le constater de relever qu’à la suite du grand élan survenu dans les années 1970 et 1980, le système de franchise aurait permis la création de 1700 réseaux, 65 000 points de vente et 320 000 emplois générant un chiffre d’affaires d’au-moins 50,68 milliards d’euros. La franchise, comme le note la FFF dans sa 10e enquête annuelle, a réalisé une nette augmentation du taux d’évolution moyen (2,47%), comparé à la consommation des ménages des secteurs correspondants, entre 2004 et 2012. En 2009, le secteur du commerce de détail aurait enregistré une progression inférieure que celle du commerce en franchise (17,5% contre 21,4 %) entre 2004 et 2012.
Les trois facteurs de résistance
Le succès de la franchise est déterminé, comme le souligne René Prévost, président de la FFF et directeur général de la franchise chez Speedy, par l’interférence de trois facteurs de résistance. Il s’agit en premier lieu du développement de la politique d’investissement encouragée par la rentabilité des concepts de franchise. En second lieu de la politique de formation appliquée sur tous les aspects du travail en franchise, comme les procédés de présentation, de vente, d’animation ou de gestion du projet. Enfin, la communication aussi bien à l’intérieur du réseau qu’à l’extérieur en relation avec les concurrents.
Le profil idéal du franchiseur
Même s’il n’est pas explicitement demandé, le profil d’un cadre possédant une certaine intelligence relationnelle et organisationnelle, serait requis selon Gilles Baumann, directeur de la franchise pour le groupe Flo qui souligne » que les cadres plutôt logiquement structurés et organisés savent comprendre un système établi « . La réussite en franchise doit inciter entrepreneurs et commerçants à faire des efforts d’adaptation de grande envergure. Plus que jamais, ils sont dans l’obligation de s’adapter aux contraintes des réseaux de franchises pour un « engagement réciproque ».