Marks & Spencer espère grâce à cette méthode appelée Rfid assurer un réapprovisionnement parfait.
L’enseigne poursuit une extension rapide de la technologie avec le fabricant d’étiquettes Paxar. Chaque article est facilement identifié et géré grâce à son tag, une puce à radio-fréquence intégrée dans l’étiquette de prix tout au long de la chaîne de réapprovisionnement. Inventé durant la guerre 39-45, la Rfid n’a pas connu rapidement le succès escompté. Or après quatre années de test, Marks & Spencer souhaite généraliser l’utilisation de la Rfid à sept rayons textiles. D’ici la fin du printemps 80 magasins seront équipés du système en plus des 42 en bénéficiant déjà aujourd’hui.
Le but est d’améliorer la gestion des stocks de vêtements et d’aboutir à un suivi précis en temps réel des achats. La technologie va s’étendre à l’ensemble du textile. C’est l’une des premières enseignes à utiliser cette technologie à grande échelle. Elle souhaite ainsi accroître ses ventes en accélérant les flux de marchandises et assurer une meilleure disponibilité des articles en magasins.
Il est important de préciser que la puce dénommée tag n’est pas cousue dans le vêtement mais est intégrée à l’étiquette, ce qui est préférable pour l’acheteur final. Avec ce système on doit pouvoir atteindre une précision de 100 % dans le réapprovisionnement. Pour Marks & Spencer le test a permis de constater une augmentation des ventes assurant une croissance à deux chiffres.
D’autres comme Wal-Mart, Metro ou Rewe n’ont pas connu des résultats aussi positifs et continuent à expérimenter le Rfid dans des magasins pilotes. Une expérience nouvelle est prévue par Paxar. Le consommateur pourrait utiliser son téléphone pour lire l’étiquette d’un vêtement et se connecter à la base de données du fabricant via internet.
Dominique Deslandes