Système de commercialisation de produits, de services ou de technologies, la franchise est basée sur une collaboration étroite et continue entre des entreprises juridiquement et financièrement distinctes et indépendantes, qui sont le franchiseur et les franchisés. Elle fonctionne sur un modèle de duplication d’un concept à succès, généralement en échange de royalties. Ses défenseurs tunisiens y voient surtout un moyen extraordinaire de favoriser des transferts de technologie au profit de la Tunisie
Preuve d’un intérêt des dirigeants tunisiens pour la franchise, Mehdi Houas, ministre sortant du Commerce et du Tourisme, y consacre tout naturellement un chapitre dans les écrits destinés à ses successeurs. Il recommande notamment de libérer l’entrée des franchises étrangères en donnant la priorité aux franchises de services comme, par exemple, l’immobilier et aussi à la distribution alimentaire.
Mounir Mouakhar, président de la Chambre de commerce et d’industrie de Tunis, est un acteur de cet intérêt croissant pour la franchise. Début décembre, la chambre qu’il préside organise la 3e édition du salon annuel Tunis Medfranchise et il a confirmé la volonté de nombreuses entreprises de devenir des franchiseurs. Il a cité Ellouhoum et Masmoudi dans la franchise alimentaire, la chaîne de grandes surfaces Monoprix et le groupe Materna (spécialisé dans l’univers du bébé). Son ambition désormais ? Sensibiliser de plus en plus les banques à l’intérêt qu’elles ont à financer des projets de franchise dans le pays. Des formations pour les banquiers ont même été prévues.
Audrey, rédactrice AC Franchise