Dans son numéro d’avril 2009, le magazine L’Entreprise (n° 277) proposait un panorama des pays attractifs en matière d’implantation pour les entreprises françaises.
Petit tour d’horizon des destinations européennes sur lesquelles il semble donc intéressant de porter ses efforts commerciaux, en tenant compte du niveau des risques et des perspectives de croissance.
Le conseil : s’éloigner des frontières françaises et regarder à l’Est et ne pas hésiter à parier sur les pays nordiques, encore peu investis par les Français !
La sélection européenne du magazine :
– Les pays de Scandinavie, pour leur bassin de consommateurs à fort pouvoir d’achat. Les secteurs qui marchent : l’agroalimentaire mais aussi l’innovation environnementale et le transport. @rating pays : A1*.
– La Pologne, un marché intéressant pour qui propose un bon rapport qualité/prix et qui saura se positionner face à la concurrence allemande. @rating pays : A3*.
– L’Ukraine, pour ses opportunités dans le domaine de l’équipement économe en énergie (semences, machines) mais également dans les secteurs des transports urbains, des équipements sportifs et médicaux, de la sécurité ou de l’événementiel Et ceci malgré une situation économique et politique particulièrement instable. @rating pays : C*.
– La Russie, pour les secteurs des biens de consommation (équipement de la personne et de la maison notamment). @rating pays : B*.
* La notation @rating Coface correspond au niveau de risque moyen présenté par les entreprises d’un pays dans le cadre de leurs transactions commerciales à court terme :
A1 : la situation politique et économique est très favorable et l’environnement des affaires est de qualité. Cet environnement influe favorablement sur le comportement de paiement des entreprises. La probabilité moyenne de défaut de paiement est très faible.
A2 : la situation politique et économique est favorable, l’environnement des affaires peut comporter quelques lacunes. La probabilité moyenne de défaut des entreprises est peu élevée.
A3 : le comportement de paiement est susceptible d’être affecté par une modification de l’environnement économique et politique du pays qui est globalement favorable mais volatil. L’environnement des affaires comporte des lacunes. La probabilité moyenne de défaut des entreprises se situe à un niveau convenable.
A4 : les perspectives politiques et économiques peuvent être marquées par quelques fragilités. Une relative volatilité de l’environnement des affaires est susceptible d’affecter les comportements de paiement mais la probabilité moyenne de défaut de paiement reste acceptable.
B : des incertitudes au plan économique et financier et un environnement des affaires parfois difficile sont susceptibles d’affecter des comportements de paiement. La probabilité moyenne de défaut des entreprises est assez élevée.
C : les perspectives économiques et politiques sont très incertaines, l’environnement des affaires comporte de nombreuses lacunes de nature à détériorer sensiblement le comportement de paiement. La probabilité moyenne de défaut des entreprises est élevée.
D : l’environnement économique et politique présente des risques très élevés et l’environnement des affaires peut être très difficile. Ces fragilités peuvent avoir un impact très sensible sur les comportements de paiement. La probabilité moyenne de défaut des entreprises est très élevée.