Seules l’Allemagne et la Pologne sont sur un trend positif.
La création ex nihilo de mégas centres ne semble plus du tout à l’ordre du jour.
La création ex nihilo de mégas centres ne semble plus du tout à l’ordre du jour.
Si dans les années 90, la tendance allait vers des retail parks de plus de 200 enseignes, elle n’est plus d’actualité et les projets se positionnent plutôt sur des galeries de plus ou moins 50 surfaces de vente et sur la rénovation ou l’extension de centres existants : plus de visibilité sur des complexes qui ont déjà fait leurs preuves rassurent les investisseurs.
Indépendamment de la crise qui a gelé nombre de projets, il semble que le marché de l’immobilier commercial arrive à un point de saturation. Trop de surfaces pour une demande en recul (la crise bien sûr mais aussi une offre trop élevée par rapport à la demande) et l’envolée des prix des loyers qui a suivi celle de l’immobilier en général. La part des loyers a en effet augmenté plus que le chiffre d’affaires et est devenue une charge trop lourde pour les réseaux de franchises. Les enseignes désertent de plus en plus les centres villes et les centres commerciaux sortis récemment de terre trop chers et pas encore rentables pour s’installer dans les zones de périphéries des villes où les loyers sont amortissables.
Comme sur beaucoup de secteurs d’activité, le « wait and see » semble être une position partagée par tous les promoteurs immobiliers qui sont dans l’attente d’une vraie reprise de l’activité commerciale pour se risquer à parier sur l’avenir.
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