Le deuxième critère c’est le marché. C’est bien de vouloir exercer une activité motivante par rapport à ce qu’on aime mais il faut toujours se mettre à la place du consommateur final pour savoir s’il s’agit d’une offre pertinente sur le marché et s’il y a des clients potentiels.
Dans les critères de choix d’un partenaire franchiseur, il y a des critères objectifs, le montant de l’investissement, le secteur géographique, les compétences techniques qu’il faut avoir ou pas pour exercer le métier
Et des critères subjectifs qui sont la personnalité du dirigeant, du franchiseur, son éthique professionnelle, la conception qu’il a du management de son réseau, le type de relation développée dans son réseau… C’est aussi la démarche qualité, l’idée que nous nous faisons d’un client.
Ensuite, évidemment, il faut souvent être commerçant ou commercial ! En tous les cas, il faut avoir la capacité de développer commercialement l’activité que nous voulons exercer. C’est ce qu’attend le franchiseur d’un candidat.
Vous avez dans les services où c’est souvent à développer, un réseau relationnel avec des prescripteurs, dans le commerce de détail, c’est établir une relation de confiance avec ses consommateurs.
La plupart des échecs se situent au niveau commercial et non pas ailleurs. Le franchiseur a une responsabilité car il doit identifier cette qualité chez son futur partenaire mais le futur partenaire doit en premier lieu réfléchir à cela et savoir s’il a le profil d’un entrepreneur et, si besoin, d’un commercial.
L’un des derniers critères, c’est l’argent. Le seul conseil c’est de faire attention à ne pas être sous-capitalisé au départ ! La création d’entreprise est une étape stressante, si vous rajoutez au stress de la création d’entreprise, le stress de vouloir atteindre son objectif dès le premier mois – de peur de vous retrouver en difficulté financière – cela risque d’être embêtant.
Il est donc plus confortable de démarrer en ayant éventuellement une marge de sécurité sur le plan financier.«