Jean Samper, fondateur d’AC Franchise, a animé une conférence sur ce sujet mercredi 26 mars 204 en cloture du salon de la franchise avec la participation de Céline Janin responsable marketing des Caisses d’Epargne et de trois franchisées particulièrement dynamiques, Aurélia Houari franchisée ADA, Edwige Allan franchisée Axeo et Jeanique Blaise franchisée Guy Hoquet.
Ce qui motive les femmes pour créer leur entreprise
Environ 32 % des entreprises créées en France en 2011, l’ont été par des femmes. Particulièrement présentes dans le secteur des Services, elles recherchent l’épanouissement dans le travail tout en conciliant leur vie professionnelle et leur vie personnelle et familiale. La création d’entreprise apparaît ainsi comme un excellent moyen de parvenir à cet équilibre. L’esprit de liberté et d’indépendance, et le challenge sont également des moteurs importants dans leur choix.
Un accompagnement spécifique des femmes au travers de différents réseaux
Conjointement avec les services de l’Etat, la Caisse des Dépôts soutient et encourage les femmes entrepreneures. De même, les réseaux tels que Force Femmes, Fédération Pionnières ou Actionnelles les accompagnent dans le développement de leur projet. L’Adie, France Active, Initiative France, les Boutiques de Gestion et le Réseau Entreprendre ont, quant à eux, la possibilité de s’en remettre au FGIF (Fonds de Garantie pour la création, la reprise et le développement des entreprises à l’Initiative des Femmes) qui permet un accès facilité au crédit bancaire. Afin de coordonner l’action de ces différents réseaux et l’action Publique, des plans d’action régionaux (P.A.R) ont été testés en 2012 sur 5 régions et seront généralisés avant fin 2013. Les P.A.R auront également pour mission d’encourager la création d’entreprise dans les zones difficiles et faciliter la réorientation ou réinsertion professionnelle.
Une évolution dans la relation à l’argent et aux financements
En comparant les deux études, on constate qu’avec l’expérience et la maturité dans leur domaine, les dirigeantes n’ont plus la même relation à l’argent et à la banque et qu’elles envisagent plus sereinement le recours aux financements. La première étude était plus axée sur la création d’entreprise alors que la deuxième concerne davantage l’entreprise au-delà de trois années d’activité. D’après Viviane de Beaufort, professeure senior à l’Essec Business school et Directrice académique des programmes Women Essec , il semblerait qu’après ce délai, « un cap est passé » ( avec succès).