Dans un monde où la concurrence est forte et avec des évolutions conjoncturelles parfois surprenantes il est de plus en plus difficile de savoir quel concept, quel marché, quelle entreprise seront durablement rentables.
On constate aussi qu’aucun concept figé ne survit, que les réseaux les plus pérennes ont souvent évolué et que la capacité de survie d’une entreprise dépendra de plus en plus de ses ressources d’analyse, d’observation, de réflexion, de tests et essais en tout genre.
Depuis des décennies, sur de nombreux marchés, des commerçants indépendants ont décidé de se regrouper pour bénéficier de synergies et pour mettre des moyens en commun. Chemin faisant, ils ont compris qu’il leur fallait d’abord se mettre d’accord sur des objectifs communs, des règles communes et volontairement acceptées et des structures efficaces et rentables. Le meuble, les supermarché, la bijouterie, l’optique sont quelques-uns des secteurs qui ont le plus généré de coopératives et groupements. L’étape la plus dure est souvent de décider où on veut aller et quel budget on veut bien consacrer à la structure commune.
Appelés coopératives des années 60 à 80, ces réseaux préfèrent désormais plus souvent l’appellation de groupement même si leurs structures juridiques demeurent le plus souvent sous la forme de coopérative. Simple question de modernité du langage en général, les coopératives étant trop souvent et à tort associées à des réseaux poussiéreux. Groupements et coopératives sont les deux appellations formant le commerce associé si l’on se réfère à la définition de la FCA, la fédération du commerce associé.
Cette définition somme toute récente et promue par la FCA tend à prendre le pas sur la définition traditionnelle qui situe la franchise également dans le commerce associé. C’est à la définition de la FCA que nous nous référons ici dans cet article. Elle tend à n’inclure dans la notion de commerce associé que les réseaux où les adhérents sont « associés » en partageant le pouvoir de décision sur la vie du réseau ce qui excluerait la franchise où les franchisés sont normalement consultés mais non décisionnaires sauf sur des sujets définis et variables suivant les enseignes.
L’avantage principal de rejoindre le commerce associé et de devenir adhérent d’un réseau coopératif ou d’un groupement est de pouvoir bénéficier de l’expérience, du savoir-faire et des moyens d’un ensemble d’entrepreneurs, de bénéficier de leur élan et de pouvoir participer activement à cette dynamique. Autant que les objectifs et les moyens, ce sont les cerveaux qui sont mis en commun. On comprend bien que cet avantage existe aussi dans la franchise.
En rejoignant une coopérative ou un groupement, les deux appellations de commerce associé, il est possible de participer au capital. Tous les adhérents sont nécessairement propriétaires de parts de la centrale et participent à la prise de décision, le plus souvent en élisant le bureau directeur, en votant les résolutions lors des assemblées générales, etc C’est la principale différence avec la franchise.
Comme la franchise, le commerce associé est constitué de réseaux d’entreprises juridiquement et financièrement indépendantes mais bénéficiant d’une enseigne commune, laquelle apporte des avantages et suppose aussi qu’un certain nombre de règles soient respectées dans l’intérêt de ses membres et de ses clients. On y résout les problèmes du présent mais on y prépare aussi l’avenir.
Vous pouvez faire une première sélection par rapport à votre profil, vos ambitions et vos motivations. Toutefois, il est conseillé également de faire une étude minutieuse des chiffres de chaque enseigne. Pour cela, vous avez besoin d’une base de données des différentes enseignes ce qui vous permettra de faire votre choix en prenant votre temps et de façon objective.
Il faut cependant être lucide, les structures des coopératives et groupements sont souvent très complexes. Il existe souvent plusieurs sociétés liées entre elles mais pas forcément toutes sous forme coopérative. Dans certains réseaux, la marque-enseigne n’est pas propriété de la coopérative mais lui est accordée par un contrat de licence. Dans d’autres réseaux, certains adhérents anciens sont coopérateurs mis les plus récentes sont franchisés. Etc. Il ne faut pas être dogmatique ni naïf. Il faut toujours se renseigner auprès des adhérents sur le fonctionnement réel du réseau. Il existe des franchises qui paradoxalement ont un fonctionnement plus démocratique que certaines coopératives opaques.
Pour mieux s’y retrouver, il est intéressant d’avoir un outil comme le site Ouvrir-commerce-associe.com. Il permet aux créateurs d’entreprises de s’informer sur le commerce associé et d’y trouver les principaux chiffres et données actualisés.
Très utile, la rubrique « Commerce Associé c’est quoi ? » met en lumière ce qu’il faut absolument savoir sur les groupements et coopératives, leur organisation type, leur structure juridique classique.
Et pour tout savoir, enfin presque, la rubrique Actualités du commerce associé, nous informe sur les dernières nouvelles des coopératives et groupements.
Pour plus d’informations, un petit tour sur le site s’impose pour découvrir, les actualités, les vidéos et toutes les informations sur les groupements ! Enfin, un dernier conseil : ne pas ête dogmatique ! La forme juridique du réseau que vous allez rejoindre, franchise ou coopérative ou groupement, est beaucoup moins importante que ses performances et sa capacité à anticiper l’avenir.