Hervé Affret : « Notre rôle est d’aller financer les entrepreneurs qui rejoignent les réseaux sous enseigne en coopérative, essentiellement des groupements qui sont dans différents secteurs d’activité comme l’alimentaire, l’optique – qui est notre deuxième secteur d’activité – les matériaux de construction, le sport, la bijouterie, la parfumerie… Toutes ces enseignes de commerçants détaillants dont le rôle est de se rassembler en coopérative pour aller assurer un développement et une stratégie nationale à la fois marketing et d’achat.
Socorec intervient pour les crédits. Nous sommes une société coopérative de commerçants détaillants à statut de société financière. Notre rôle est d’aller octroyer du crédit aux entrepreneurs, membres de ces enseignes et d’intervenir pour des crédits moyen et long terme, sous forme de crédits ou de garanties.
Nous accompagnons ces entrepreneurs tout au long de leur développement depuis la création, leur achat de fonds de commerce, leur achat de parts, le développement, les extensions, les rachats de deuxième point de vente ou la création de troisième point de vente. Notre rôle est d’être là au moment où il en a besoin et de l’accompagner soit en finançant à 100% l’opération soit en la finançant avec un banquier.
De ce fait, nous sommes aussi un établissement associé du Crédit Coopératif, une enseigne nationale qui a un réseau limité de 70 agences, ce qui nous permet d’avoir quand même une couverture nationale sans être noyés dans des réseaux bancaires énormes.
Nous avons fait 400 dossiers l’année dernière et avec une activité en développement de plus de 20%. Ces 20% de croissance en 2011 s’expliquent bien évidemment par le professionnalisme des équipes de Socorec et certainement aussi par cette évolution du système bancaire que nous avons pu voir par rapport à la crise et par rapport au positionnement des entrepreneurs vis-à-vis des banques.
Il est clair que le fait d’être en symbiose avec les groupements nous permet d’être en phase avec leurs stratégies et projets de développement et d’avoir le même langage. Nous sommes nous-mêmes une coopérative et travailler avec des coopératives c’est comme un langage commun et nous savons le faire. »