Le commerce marocain, est en profonde évolution pour suivre les changements demandés par le consommateur. Le prochain salon de la franchise à casablanca est l’occasion de découvrir ce marché.
La distribution change avec la création de groupes nationaux mais aussi l’implantation de réseaux étrangers en franchise, distribution exclusive, concession, commission affiliation et coopérative.
La franchise est de plus en plus importante au sein du paysage commercial marocain où la notoriété de certaines enseignes internationales est déjà considérable sans oublier les entrepreneurs marocains qui ont su créer des concepts particulièrement adaptés au pays et capables de concurrencer les enseignes internationales.
Le véritable démarrage de la franchise marocaine date des années 1990. Il n’est pas surprenant que le tourisme ait provoqué les premières franchises dans les locations de voitures. (Avis, Hertz, Europcar) Mais en 1981, c’est Pigier qui s’est installé avec réussite puisque ce réseau dépasse 40 unités.
Attention cependant à ne pas faire n’importe quoi. Le ministère de l’industrie et du commerce rappelle que certains réseaux n’ont pas réussi, dans un premier temps en tout cas, comme Nectar, Subway, Benetton, Megastor, NafNaf, vitalise, Simone Mahler, Dunkin Donuts, Wimpy, Glup’s, Dairy queen, et Télé Pizza. » Ces échecs sont souvent le résultat de l’absence d’une bonne étude de marché pour adapter l’esprit du réseau au marché marocain. Par ailleurs, la réussite de la franchise dépend énormément de la rigueur dans l’application des principes de gestion et de promotion arrêtés par le franchiseur » peut-on lire sur les documents du ministère.
D’autres problèmes sont à régler : La Franchise n’est pas encore connue de tous, les moyens de rencontre entre franchiseurs et candidats manquent, le secteur bancaire prête encore assez peu, les informations manquent.
Nous encourageons tous les franchiseurs étrangers ou marocains à suivre la loi Doubin appliquée en France car elle oblige à une information sincère des parties avant le contrat et incite le franchisé à réfléchir et étudier son projet avant de signer.
Dans tous les nouveaux marchés que la franchise aborde, il arive un moment où certains pensent que c’est une formule miracle où l’on gagne à tous les coups. C’est alors que quelques hommes d’affaires profitent de la crédulité des autres ou croient eux-même que tout est facile. Un document d’information précontractuel comme celui imposé par la loi Doubin (voir les explications dans l’espace franchisé de ac-franchise.com) permet de réduire ce risque en établissant la liste des informations à donner au candidat avant de signer.
Apprenez de ceux qui ont fait des erreurs et y ont survécu. Les professionnels de la franchise française en font partie.
Jean Samper
Conseil en Franchise (Membre du collège des Experts de la Fédération Française de la Franchise)