Si l’annonce de la fermeture du magasin Virgin, situé sur l’avenue de Champs-Elysées à Paris, a connu un vif écho dans les médias et auprès du grand public, c’est avant tout parce qu’ouvert au début des années 90, il représentait un symbole des années CD et de l’abondance de la vente de biens culturels en France. Pourtant Virgin n’est pas le seul acteur du secteur à rencontrer des difficultés dans ce secteur, comme le prouvent la quasi-disparition des magasins Madison Nuggets ou encore les annonces pessimistes récentes de la FNAC.
Parmi les explications avancées pour tenter de trouver les raison de cette crise, on trouve bien entendu en bonne place le téléchargement illégal ou encore la dématérialisation des supports qui atteint désormais aussi le marché du livre. Des tendances que n’auraient pas, selon certains analystes, su anticiper et accompagner les grands acteurs du secteur. Virgin ne possédait par exemple qu’une plate-forme de téléchargement légal mais aucun site marchand de livraison à domicile de biens culturels.
Face aux changements des habitudes de consommation des clients qui ont évolué notamment vers la téléphonie mobile, les acteurs de la distribution de biens culturels doivent désormais trouver des moyens de s’y adapter. Pour cela plusieurs solutions ont été mises en place comme le réaménagement par la FNAC en avril 2012 de ses espaces de vente pour accueillir la commercialisation de biens dans le domaine du petit électroménager. Cela pourrait aussi passer par l’organisation d’expérience client dans les magasins comme des concerts ou encore des séances de dédicaces.
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