AC Franchise : Pouvez-vous nous expliquer votre métier qui est assez particulier ?
M. Lesur : Il s’agit de réparer les voitures endommagées par la grêle, nous intervenons chez les professionnels de l’automobile, carrossiers, garagistes. Le principe est de réparer sans repeindre, une technique particulière permet d’enlever la garniture et de repousser les bosses de l’intérieur. C’est très rapide et beaucoup moins coûteux que de réparer les carrosseries avec peinture. Nous réalisons une économie qui varie entre 20 et 50 %. La technique est assez difficile à acquérir et nécessite une formation de 8 semaines prolongée par l’expérience, l’apprentissage continue sur le terrain.
ACF : Comment avez-vous créé votre réseau ?
ML : France Débosselage a été créé le 24 janvier 2005. Nous sommes deux dirigeants de société qui avons suivi cette formation au départ. Nous voulions créer notre entreprise et nous nous sommes vite orientés vers la perspective de créer un réseau de franchises. Il fallait d’abord avoir notre propre activité pour roder le concept et vérifier sa rentabilité. Maintenant nous avons une expérience de deux ans. Je peux dire aujourd’hui que cette activité est très rentable puisque nous réalisons environ 50 000 € de bénéfice par an. C’est un secteur saisonnier nous travaillons davantage entre mai et décembre, donc il y a six mois d’activité forte.
ACF : Quels sont les atouts de votre réseau ?
ML : D’abord il s’agit d’un métier particulier et valorisant. Le débosselage sans peinture nous permet d’être très bien considérés par les carrossiers. Nous ne sommes pas en concurrence car nous intervenons chez eux et pour eux. La mobilité est nécessaire mais par ailleurs nous n’avons pas besoin de local. Nous n’avons pas non plus besoin de matière première, pas de stocks. Il s’agit uniquement d’une prestation de service. Les seuls frais sont l ‘hébergement et les déplacements. Les régions les plus intéressantes, parce que davantage concernées par la grêle, sont le sud-est, le sud-ouest, le centre de la France mais aussi la vallée du Rhône et l’est vers Strasbourg, Mulhouse.
ACF : Où en êtes-vous, quels sont vos objectifs ? Que proposez-vous aux franchisés ?
ML : Le réseau a été créé début février, nous avons actuellement en formation 3 franchisés et 4 personnes pour l’encadrement. Notre objectif est d’intégrer une quinzaine de candidats en 2006. Nous souhaitons des hommes plutôt jeunes de 25 à 40 ans, très mobiles, des techniciens car c’est un travail précis, assez manuel. Nous leur demandons un droit d’entrée de 10 000 € et la participation à la formation pour 10 000 €, soit 20 000 au départ. Le matériel coûte environ 4 000 € mais c’est le seul investissement et il est durable.
Ensuite nous assurons le soutien technique permanent car nous tenons beaucoup au respect de la technique utilisée. Nous avons une Hot line et notre formateur, M. Pinel, se déplace au moindre problème. Les royalties sont de 15 % du chiffre d’affaires la première année avec un système dégressif en fonction du montant réalisé. Pour le candidat à la franchise il est important de prendre conscience qu’il va apprendre une technique qui lui permettra de gagner rapidement de l’argent, nous estimons que la première année le chiffre doit être de 80 000 € et ensuite la progression peut être de 20 000 € par année. S’il prend un salarié il sera également formé par nous, pour 8 000 €. Tous nos intervenants France Débosselage doivent proposer un service de qualité identique.