Alors que le commerce électronique, la vente par correspondance ou la vente à domicile se développent, le » magasin « , de l’échoppe à l’hypermarché, demeure le symbole traditionnel du commerce pour le consommateur.
Cette façade cache pourtant un large éventail de possibilités d’organisation des relations entre fournisseurs, distributeurs et revendeurs. La franchise en est une, parmi de nombreuses autres.
Pour mieux la distinguer, il n’est pas inutile de décrire brièvement les différentes formules existantes :
– Les structures intégrées (succursales, filiales, agences…) reposent sur le principe hiérarchique. Le vendeur est en général un employé du distributeur. Il n’existe qu’un seul centre décisionnel et, bien souvent, qu’une seule entité juridique.
– Les groupements de commerçants (groupements d’intérêt économique, coopératives) réunissent, au sein de structures communes et autonomes, des entreprises indépendantes qui, par leur adhésion, souhaitent partager leur savoir-faire, organiser des services en commun ou encore obtenir des conditions d’achat plus intéressantes auprès des fournisseurs.
– La franchise s’inscrit, pour sa part, dans un cadre contractuel liant des entreprises indépendantes, au même titre que la distribution sélective (parfumerie…), la concession (automobile…), le courtage, les agents commerciaux ou encore le partenariat et la commission affiliation.