Vous avez pris la décision de vous mettre à votre compte et avez opté pour la franchise qui vous parait la meilleure formule pour vous lancer dans l’aventure. Tout en restant indépendant et responsable de votre point de vente, votre projet bénéficiera de la notoriété d’une enseigne, de son savoir-faire et d’un accompagnement pendant toute la durée du contrat de franchise.
Mais quel réseau choisir ? Dans quel secteur ? Si ces questions sont légitimes, il vous faudra d’abord commencer par faire une analyse personnelle avant de partir à la recherche du réseau qui colle avec votre choix d’activité, vos économies et le modèle de développement dont vous rêvez.
Avez-vous un profil d’entrepreneur ?
Que ce soit en franchise ou en solo, cette question, vous devez vous la poser non seulement à vous mais aussi à votre famille et surtout si vous avez été salarié avant. Certains secteurs sont chronophages : dans certains métiers, les heures d’ouvertures sont longues avec parfois le week end et jour férié. Il ne sera pas toujours facile de déléguer au début. Avez-vous déjà managé du personnel ou est-ce votre première expérience ? Avez-vous des notions de gestion d’un centre de profit ?
Ensuite, vous avez un secteur d’activité qui vous tente ou que vous connaissez bien par expérience : tous les secteurs d’activité sont représentés en franchise et vous avez le choix. Mais il ne suffit pas d’aimer faire telle ou telle activité pour être sûr d’y réussir sans avoir répondu aux premières questions en toute objectivité. N’hésitez pas à demander à vos proches ce qu’ils en pensent et ce qu’ils pensent de vous et soyez humble devant leurs réponses qui ne seront peut-être pas celles que vous attendez.
Identifiez les secteurs les plus porteurs dans la région ciblée
Aujourd’hui, les enseignes en franchise se développent souvent en ville. Vous trouverez peut être des concepts, proches de vos aspirations et auxquels nous n’avez pas pensé. Participez aux conférences dans les salons ou au club AC Franchisés . Ces moments sont riches d’informations et orienteront de façon plus précise vos recherches.
Après avoir réuni des informations concernant le secteur ou l’activité, il est temps alors de passer au stade de la recherche du réseau de franchise proprement dit. Sur un secteur, il peut y avoir des dizaines de réseaux : c’est alors qu’il faut faire preuve de méthode pour bien cerner la cible. Il vous faudra rencontrer plusieurs franchiseurs (au moins 4) et ne pas vous contenter de ce qu’ils vous disent.
Allez voir d’autres sources qui sont les franchisés : Les franchisés (pas uniquement ceux que vous aura indiqués le franchiseur) qui sont au coeur de l’activité et des performances annoncées par le franchiseur et sur un site similaire à celui qu’on vous propose. Un établissement dans un centre commercial d’une grande agglomération ne peut être comparé à un autre sur un emplacement 1 bis d’une ville moyenne. Un franchiseur transparent doit vous donner la liste de ses franchisés si votre candidature l’intéresse.
Quand vous rencontrez un franchiseur, préparez vos questions. En d’autres termes, positionnez-vous en tant que client et restez lucide même si le concept vous enthousiasme et que vous croyez avoir trouvé la poule aux oeufs d’or. Ne retenez pas que le positif ! Ce sont souvent vos envies qui font vos illusions.
Consultez les experts en franchise avant de signer
Vous avez fait votre choix et en êtes maintenant à la phase de pré-signature du contrat de franchise.
Il est fortement conseillé de vous adresser un expert pour conforter votre choix ou le remettre en cause.
Beaucoup de futurs franchisés ne veulent pas consulter d’expert (en franchise ou juriste ou comptable) car cela a un coût. Ce coût est pourtant marginal quand le futur entrepreneur va mettre dans cette affaire ses économies et emprunter sur des années Ce regard extérieur est un garde fou car ces experts vont pouvoir valider des éléments importants. Selon l’enquête annuelle de la FFF, 49% des candidats à la franchise font analyser leur DIP (document d’information pré contractuelle) par un expert et seulement 22% voient un avocat. Même si cela ne garantit pas la réussite future, cela permet de réduire les risques.