Conscientes des défis importants qu’il reste à relever, les autorités algériennes affichent une volonté de faire aboutir le vaste programme de réformes lié à la transition vers l’économie de marché, qui doit permettre au pays d’atteindre un sentier de croissance et de développement stable à long terme. La création d’un environnement sain et attractif pour les investissements étrangers constitue une priorité dans le cadre de la dynamisation et de la montée en puissance du secteur privé algérien.
Dans cette optique l’État algérien est fortement impliqué dans deux réformes primordiales pour améliorer l’attractivité du pays : la réforme du système financier et celle du cadre général de l’investissement (code de l’investissement et régime foncier en particulier).
L’aboutissement de ces réformes doit permettre à l’Algérie d’accroître et de pérenniser les investissements extranationaux réalisés sur son territoire, et de développer plus particulièrement son attractivité en dehors du secteur des hydrocarbures.
La France est déjà le premier investisseur hors hydrocarbures en 2005 avec un flux de 139,6 M USD (+ 74% par rapport à 2004). Les implantations françaises en Algérie regroupent aujourd’hui environ 200 sociétés réparties dans tous les secteurs de l’économie, pour plus de 8000 emplois directs et 40.000 indirects. L’implication d’entités telles que les PME-PMI, suivra celle des grands groupes déjà présents dès lors que les réformes en cours auront été menées à leur terme.
D’après un communiqué Ubifrance
Note d’AC Franchise
Depuis cet article, la crise mondiale, la baisse des cours du pétrole et la situation politique algérienne n’ont pas permis d’atteindre pleinement ces objectifs.