AC Franchise : Pourquoi avez-vous choisi de créer votre entreprise ?
Didier SIMON : » Après plusieurs années, j’ai commencé à me lasser d’un management à l’américaine. J’avais l’envie de devenir mon propre patron. J’ai cherché une enseigne nationale où les investissements étaient raisonnables, mais avec des possibilités de marges fortes, et des conditions intéressantes. »
AC Franchise : Qu’est ce qui vous a séduit au sein du réseau Echelle Européenne ?
Didier SIMON : » Les produits de manière générale, l’accueil que j’ai reçu, la formation de plusieurs semaines, l’autonomie et le peu de contraintes par rapport aux autres réseaux. »
AC Franchise : Quelle est la principale difficulté que vous ayez rencontrée ?
Didier SIMON : » La recherche du local, cela m’a pris un an avant de trouver. Les critères étaient difficiles à réunir, surtout en région parisienne : axe passant, zone de chalandise, surface minimum obligatoire de 200 à 350 m2 et grande hauteur sous plafond. Après plusieurs mois de recherche sans résultat, j’ai convaincu le franchiseur que je n’avais pas besoin d’être visible dans un premier temps, mon expérience commerciale étant mon atout principal à contribuer à ma réussite. Cela m’a permis d’élargir mes recherches, de trouver enfin un local et de commencer mon activité. »
AC Franchise : Comment a commencé votre activité et comment se porte-elle aujourd’hui?
Didier SIMON : » J’ai démarré en alternant la prospection terrain et le bureau, pendant 6 mois. Puis j’ai embauché une assistante commerciale. J’ai aujourd’hui 4 employés. Les deux premières années n’ont pas été très faciles, mais il ne faut pas se décourager, il faut persévérer. Aujourd’hui mon activité se porte bien, j’ai embauché une nouvelle personne pour exploiter le sud du département de la Seine et Marne. Après plusieurs années d’activité, j’ai plutôt un rôle de manager maintenant, même si je suis régulièrement sur le terrain, en rendez-vous clients. «
AC Franchise : Comment participez-vous à la vie du réseau ?
Didier SIMON : » Au sein du réseau Echelle Européenne, l’avis des franchisés a de l’importance. Je participe aux réunions spécifiques sur les produits ou les fournisseurs, à des commissions. Ayant travaillé dans une grande structure, je suis particulièrement sensible à l’esprit d’équipe collaboratif, au partage d’idées, à l’échange de points de vue, pour faire évoluer le groupe.
AC Franchise : Quels conseils pouvez-vous donner aux futurs franchisés Echelle Européenne ?
Didier SIMON : » Mieux vaut avoir une expérience ou des connaissances commerciales. Il faut avoir la volonté d’aller frapper aux portes, d’aller chercher les clients. Le côté commercial est primordial dans le métier. Je pense aussi qu’il faut se donner les moyens de réussir. Un bon franchisé ne sera pas forcément issu du secteur du bâtiment, la connaissance du produit s’acquiert après, en pratiquant. Il faut être capable d’écouter attentivement le client et de comprendre son environnement pour lui proposer exactement ce qu’il lui faut. Pour moi le plus important, c’est le profil commercial. »
AC Franchise : Quel bilan dressez-vous aujourd’hui, après plusieurs années d’activité ?
Didier SIMON : » Je pense que l’aide apportée par le franchiseur est à la hauteur de mes attentes. J’ai été encouragé et c’est important de se savoir soutenu, surtout lorsque l’on débute dans l’entrepreneuriat. Avec du recul et l’expérience, je pense que des améliorations sont à envisager en termes de communication du réseau. Si c’était à refaire, je le referais de la même manière. »
.Interview réalisée par AC Franchise – juin 2012 et confirmée en mai 2016