Le consommateur d’aujourd’hui peut trouver des articles de prêt-à-porter très facilement. Les points de vente affluent dans la diversité : hypermarchés, grandes surfaces spécialisées, vépécistes, enseignes nationales, petits commerçants, etc.
Ces derniers ont souvent du mal à émerger et à rivaliser avec les grands du secteur. Trois détaillants multimarques de Bordeaux ont eu une idée : se démarquer en personnalisant son espace de vente dans les moindres détails.
La première, Nathalie Bergey, a récemment déménagé sa boutique Lolabox de la banlieue bordelaise vers le centre de la capitale aquitaine. Son concept joue à fond la carte de la décoration originale. Cette initiative a été mûrement réfléchie en prêtant attention aux demandes de ses clientes les plus fidèles.
La boutique Raphaela T’Ange ose aussi la décoration singulière. Installé à la lisière de l’hypercentre bordelais, le magasin se distingue aussi en abritant un vrai salon de thé proposant des pâtisseries marocaines ou maison.
Dernier concept fort : celui de Dolce Vita, ouvert par Simon Dray. Ce dernier réalise son rêve : réunir mode, beauté et coiffure dans un même lieu. Sur 300 m2, non loin des Galeries Lafayette, cohabitent une boutique de prêt-à-porter, un institut de beauté et un salon de coiffure. L’idée est de donner une chance à un nouveau concept avant de peut-être le décliner en franchise.
Vu dans le Journal du Textile (n°1782 du 8 mars 2004)