La Banque mondiale vient de publier la 17ème édition de son classement des économies les plus performantes en matière de facilitation des affaires dans le monde. Doing Business a sélectionné les économies qui ont mis en œuvre des réformes facilitant la conduite des affaires dans au moins trois des dix domaines inclus dans le score total de la facilité de faire des affaires de cette année. Les modifications réglementaires rendant les affaires plus difficiles sont soustraites du nombre de celles qui facilitent les choses.
Ensuite, Doing Business a trié ces économies sur l’augmentation de leur score de facilité à faire des affaires en raison des réformes de l’année précédente. L’amélioration de leur score est calculée non pas en utilisant les données publiées en 2018, mais en utilisant des données comparables qui prennent en compte les révisions des données et les changements de méthodologie, le cas échéant. Le choix des économies les plus améliorées est déterminé par les améliorations les plus importantes du score de facilité de faire des affaires parmi celles qui ont au moins trois réformes
Le Togo et le Nigeria dans le top 10 du classement
A l’analyse du rapport ,115 pays à travers le monde ont mis en œuvre des réformes pour améliorer le climat des affaires. Deux africains figurent dans le top 10 des pays ayant mis en œuvre le plus de réformes – le Togo et le Nigeria – contre 5 pays sur le dernier rapport.
L’Afrique subsaharienne reste quant à elle l’une des régions les moins performantes en termes de facilité à faire des affaires, avec un score moyen de 51,8 ; face à une performance des pays de l’OCDE (78,4) et de la moyenne mondiale de 63. De plus, par rapport à l’année précédente, les économies d’Afrique subsaharienne n’ont augmenté leur score moyen que d’un point de pourcentage dans le rapport Doing Business 2020, tandis que les économies du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord ont augmenté leur score moyen de 1,9 point de pourcentage.
Néanmoins, le rapport indique que l’Afrique subsaharienne a été la région qui a mis en œuvre le plus grand nombre de modifications réglementaires réduisant le montant du capital minimum pour lancer une entreprise. A cela s’ajoute l’amélioration du temps et du coût de raccordement à l’électricité ou encore l’amélioration de l’accès à l’information sur le crédit.
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