Le Maroc se dote d’un plan ambitieux pour dynamiser ses PME et convaincre le secteur informel de rejoindre la voie de la légalité.
Les petites entreprises marocaines, contrairement au idées reçues, ne sont pas si défavorisées dans l’accès au crédit, seules 15 % ont un refus. Le Maroc est d’ailleurs très bien placé par rapport aux pays comparables du bassin méditerranéen comme l’Egypte, la Turquie ou la Tunisie.
Il n’empêche que les PME marocaines souffrent d’une sous capitalisation, d’un manque de fiabilité des données financières et d’une faiblesse de structures managériales.
Un vaste chantier de soutien a donc été lancé par l’Etat, via l’agence nationale pour la promotion des PME (ANPME).
Doté d’un budget de 52.5 millions d’euros sur cinq ans, le projet comporte deux volets.
L’un des programme s’attache à faire émerger 300 entreprises d’excellence, au fort potentiel de croissance et d’exportation grâce à un accompagnement spécialisé.
Le second plan d’action a pour vocation de stimuler la création de PME, dans la proportion de 5000 nouvelles entreprises par an, et développer les PME existantes. L’une des mesures demandées par le patronat, et qui n’est pas encore tranchée, consiste à adoucir le poids de la fiscalité sur le PME, en particulier pour convaincre les structures informelles de rejoindre la sphère officielle. De fait, le secteur informel représenterait au Maroc 36% du PIB
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