Du côté de la région Asie-Pacifique, le magazine L’Entreprise, dans son édition d’avril 2009 (n° 277), a sélectionné La Chine et l’Inde bien sûr mais s’est penché sur d’autres pays à fort potentiel pour l’implantation de franchises françaises à l’étranger.
La sélection :
– La Chine, pour un secteur de la distribution devenu plus accessible et un gigantesque plan de relance de 586 milliards de dollars qui devrait toujours plus dynamiser la demande. @rating pays : A3*.
– L’Inde, pour sa croissance et l’explosion de certaines villes comme Hyderabad, capitale de l’Etat d’Andrha Pradesh. @rating pays : A3*.
– Le Japon, pour son volume d’épargne conséquent, sa forte cohésion sociale et « la vision à long terme des entreprises ». @rating pays : A1*.
– Le Vietnam, avec des prévisions plutôt optimistes sur les marchés de l’énergie, des infrastructures ou des biens d’équipement pour l’agro-industrie. @rating pays : B*.
– L’Australie, pour le potentiel du marché des biens de consommation mais aussi l’environnement et les énergies nouvelles. @rating pays : A2*.
* La notation @rating Coface correspond au niveau de risque moyen présenté par les entreprises d’un pays dans le cadre de leurs transactions commerciales à court terme :
A1 : la situation politique et économique est très favorable et l’environnement des affaires est de qualité. Cet environnement influe favorablement sur le comportement de paiement des entreprises. La probabilité moyenne de défaut de paiement est très faible.
A2 : la situation politique et économique est favorable, l’environnement des affaires peut comporter quelques lacunes. La probabilité moyenne de défaut des entreprises est peu élevée.
A3 : le comportement de paiement est susceptible d’être affecté par une modification de l’environnement économique et politique du pays qui est globalement favorable mais volatil. L’environnement des affaires comporte des lacunes. La probabilité moyenne de défaut des entreprises se situe à un niveau convenable.
A4 : les perspectives politiques et économiques peuvent être marquées par quelques fragilités. Une relative volatilité de l’environnement des affaires est susceptible d’affecter les comportements de paiement mais la probabilité moyenne de défaut de paiement reste acceptable.
B : des incertitudes au plan économique et financier et un environnement des affaires parfois difficile sont susceptibles d’affecter des comportements de paiement. La probabilité moyenne de défaut des entreprises est assez élevée.
C : les perspectives économiques et politiques sont très incertaines, l’environnement des affaires comporte de nombreuses lacunes de nature à détériorer sensiblement le comportement de paiement. La probabilité moyenne de défaut des entreprises est élevée.
D : l’environnement économique et politique présente des risques très élevés et l’environnement des affaires peut être très difficile. Ces fragilités peuvent avoir un impact très sensible sur les comportements de paiement. La probabilité moyenne de défaut des entreprises est très élevée.