Riche en ressources naturelles et dynamisé par une forte croissance démographique, le Brésil présente un marché prometteur pour les PME. Mais les relations commerciales avec ce géant sud américain ne s’improvisent pas.
Le Brésil sera le prochain organisateur de la coupe du monde de football, en 2014, mais aussi des jeux olympiques de 2016. Ses infrastructures sont en pleine mutation et il regorge de projets publics et privés. Culturellement c’est un pays proche de l’Europe, il demande néanmoins le respect de quelques précautions, en particulier se faire accompagner d’experts.
Ainsi les secteurs de l’agroalimentaire, de la cosmétique et du médical sont très porteurs actuellement, mais ils sont également soumis à des réglementations très strictes. Les produits doivent être enregistrés auprès de l’organisme brésilien chargé de contrôler tout ce qui a trait à la santé publique (Anvisa), ce qui représente une procédure très lourde et couteuse. De plus cette démarche doit être effectuée par un distributeur brésilien, qui de fait devient propriétaire des droits de vente, donc si une PME souhaite travailler avec un second distributeur tout le processus est à reprendre
L’idéal est de s’adresser à une société d’accueil, « hosting », qui acceptera de céder à d’autres distributeurs les droits d’importer ou de vendre les produits enregistrés. On peut trouver des sociétés françaises spécialisées dans ce type d’activité au Brésil. On peut aussi s’associer à un partenaire qui réalise toutes les tâches administratives. En effet au Brésil il y a une politique douanière très protectionniste et un système fiscal très complexe.
Il faut noter qu’une PME française peut obtenir des aides publiques intéressantes en recherche et développement mais aussi pour l’international : avance remboursable, crédit d’impôt, subventionL’Etat investit un euro quand l’entreprise investit un euro, à la condition qu’elle ait bâti un plan de financement solide.
Vu dans l’Entreprise n° 289