Pour sa 13e édition, le salon organisera entre autres des ateliers sur le thème « Changer de Vie ». Ceux-ci traiteront en particulier des concepts de franchise innovants et des franchises low-cost.
07/11/2009 : Avec près de 11 millions d’habitants, le Portugal est un petit pays au regard des autres états européens comme la France, l’Allemagne et le royaume Uni. Pourtant, la franchise y a fait une percée significative et le nombre de réseaux a doublé en 10 ans pour atteindre 501 franchiseurs et 11271 franchisés (fin 2007). Elle emploie 67 000 salariés ce qui représente 1,3% de la population portugaise.
Les enseignes portugaises représentent la majorité des réseaux (51%) suivies des espagnoles (18%) (voir article la franchise en Espagne). Les réseaux français eux ne représentent eux que 6% des réseaux : La franchise de pressing 5 à Sec y a 264 magasins, Intermarché 143, Ecomarché 70 pour ne citer qu’eux. Ils représentent dans un contexte économique difficile une alternative aux commerces indépendants et répondent aux besoins de la population.
Comme au Royaume Uni , ce sont les secteurs des services (47%) qui prédominent. L’habillement est juste derrière avec 45% des franchises. La restauration rapide se situe à 8% et pourrait être selon l’IIF (instituto de informçao em franchising) le secteur d’avenir pour la franchise au Portugal.
En effet, les habitudes de consommation ont beaucoup évolué et le développement des centres commerciaux et les projets futurs d’implantation sont des opportunités pour les franchiseurs de restauration.
Les franchises sont réparties sur tout le territoire dans les grandes villes Lisbonne et Porto, mais aussi Braga, Ciombra, Evora, Faro, Funchal.
Cependant, il faut mettre un bémol car même si la croissance est là et le marché dynamique, la concurrence est forte et le marché arrive en phase de maturité. Sur les 90 nouvelles enseignes installées en 2007, il n’en reste plus que 19 en 2008.
Celles qui sont installées depuis longtemps en particulier dans le secteur de l’équipement à la personne ont mis la pédale douce sur le développement et cherche plutôt à fidéliser leur clientèle existante.
Source ; lettre de veille internationale de mars d’Ubifrance