Quels sont les critères pour choisir un bon franchiseur ? 2ème partie

  • Créé le : 14/01/2011
  • Modifé le : 03/10/2019

Avec le témoignage d’une franchisé Babychou, mais également les avis des franchiseurs eux mêmes (ORPI, INK’EKO, Babychou et Physiomins), vous aurez plus d’éléments et de critères pour identifier les « bons franchiseurs »… Transmission du savoir-faire, assistance avant mais aussi après l’ouverture, animation commerciale.

Suite de la première partie pour reconnaître un bon franchiseur

AC Franchise : Dans les services que vous apportez aux franchisés, qu’est-ce qui vous permet de vous qualifier de bon franchiseur ?

EF de Physiomins : On s’adapte au profil du franchisé car nous avons des franchisés (e) exploitants et des franchisés investisseurs. On peut faire du clef en main ou du sur mesures avec des boites à outils qui vont de la recherche de locaux où le franchisé peut avoir des idées que l’on fait valider par un prestataire extérieur, les travaux d’aménagement des locaux s’il en a besoin. Le seul point où nous imposons nos choix, c’est la localisation commerciale. Il y a ensuite la phase de formation certifiante de 3 semaines dans notre école puis l’animation commerciale à l’ouverture qui va durer entre 3 et 4 jours et un mois après l’animatrice réseau revient pour les premiers résultats et rend visite de façon plus espacé en fonction des besoins du franchisé.

AC Franchise : Constatez-vous au début des besoins d’assistance sur le plan commercial, produits ?

EF de Physiomins : Sur le plan technique, le franchiseur apporte des conseils sur le plan nutritionnel mais a surtout besoin de talents commerciaux et il y a des méthodes à acquérir par le franchisé. Ensuite pour communiquer sur la zone de chalandise, le service marketing du franchiseur apporte des solutions et peut identifier le type d’actions à mettre en uvre pour augmenter le trafic et le service animation vient sur le point de vente pour épauler une opération. Après nous avons les expériences partagées du réseau avec un blog de franchisés qui partagent leurs actions réussies à dupliquer ou pas.

AC Franchise : Vos franchisés ont-ils un profil homogène ou ont-ils besoins de services plus personnalisés ?

EF de Physiomins : C’est un nouveau métier même si les personnes issues de l’esthétique ont des aptitudes plus fortes. Pour les investisseurs la formation sera différente et sera envisagée avec de type de profil une duplication plus rapide.

AC Franchise : Avec Orpi, nous ne parlons pas de franchise puisque c’est une coopérative mais vous êtes un réseau de 1200 agences et quels services rendez-vous à vos adhérents ?

HL de Orpi : La première condition pour être un bon réseau, c’est de savoir dire non ! C’est dire non à un candidat qui n’est pas en adéquation avec l’esprit, le métier, les qualités qu’il faut avoir pour être dans le réseau Orpi. Tous les réseaux ne sont pas pour tout le monde, tous les métiers également. Le premier devoir du franchisé et du franchiseur est de savoir s’ils peuvent travailler ensemble au-delà des obligations juridiques et du côté financier. C’est la première des conditions. Après on entre dans des considérations techniques voir technologiques pour savoir si l’on est un bon ou un mauvais franchiseur. En amont, il y a un travail d’étude pour ouvrir une agence au bon endroit, savoir s’il y a la capacité de financement et le réseau peut l’aider à le déterminer. Planifier et contrôler que cela est en phase avec ses projets personnels. Après on rentre dans l’exécution du contrat : la vie de l’entreprise qui s’est créée dans le réseau. Le bon réseau est celui qui a gardé l’entreprise vivante.
Après c’est le franchiseur qui après avoir dit oui va assurer son oui. Quand on dit oui à quelqu’un, il faut l’accompagner pour assurer sa rentabilité. Chez Orpi, on s’assure que le franchisé avec ses collaborateur a été correctement formé pour contrôler qu’il y a une vraie valeur ajoutée au savoir faire qui est dispensé. Vient ensuite la vérification de cette compétence sur le terrain et c’est le travail des consultants du réseau –nous en avons une vingtaine- qui ont la charge de visiter les agences et de les accompagner et lors d’une création quasiment une fois par mois. L’objectif est clair : mettre en adéquation le théorique et le pratique sur le terrain. Vient ensuite le dernier point important pour Orpi qui reste dans la déontologie du réseau c’est la réunion mensuelle de tous les adhérents de la même zone. Pour la personne qui entre dans le réseau, la notion de partage et d’expérience prend toute sa valeur. Elle lui permet d’éviter des erreurs et de valider que ses choix ont été expérimentés par d’autres sur la zone de marché.

AC Franchise : Est-ce-que pour être un bon franchiseur, il faut fixer des règles et des contraintes et sont-elles nécessaires pour se définir comme un franchiseur de qualité et pourquoi ?

C Laneau de Babychou : Le franchisé est un entrepreneur indépendant, néanmoins il me semble que la force du concept c’est son respect à l’aide au démarrage mais aussi sur la durée. Il faut que par notre présence, nos formations complémentaires maintiennent les règles du concept sans dérive. Par exemple le respect de la charte graphique et des visuels de l’enseigne.

M.B. : Un franchisé peut accepter des contraintes à condition qu’il en saisisse le bénéfice. C’est essentiel de se dire qu’en participant à un réseau national où chacun de ses membres est dans le respect de ses règles, il contribue à l’image positive du réseau.

H.L. : Chez Orpi, la règle a été décidée et mise en place par l’adhérent lui-même. Le concept de coopérative fait que ce sont les coopérateurs qui décident des règles. Donc, les règles de la charte graphique, des obligations financières ont été votées par eux. Nous avons aussi les règles d’éthiques vis-à-vis des autres adhérents dans l’esprit de partage du réseau. Un bon réseau doit avoir un bon concept, une règle d’application de ce concept. Sinon, c’est quelque chose de trop vague.

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