Les banquiers raisonnent en fonction de statistiques et profils types et l’entreprise individuelle créée par un ancien salarié qui se met à son compte est parfois moins bien vue car elle n’a pas d’historique. Mettez-en avant la sécurité apportée par la réussite du réseau de franchise mais surtout soyez un véritable porteur de projet, n’allez pas mendier de l’argent mais vendre votre projet avec conviction et enthousiasme, si vous n’avez pas l’air d’y croire vous même, il aura du mal à vous suivre. Expliquez pourquoi vos allez réussir et comment vous allez surmonter les difficultés que vous avez bien identifiées.
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Vos documents doivent être bien présentés et suffisamment complets. Un banquier reçoit de nombreux dossiers de créateurs, il les évalue rapidement en fonction des critères de sa hiérarchie et de son ressenti des entretiens qu’il a eus avec vous. Il sera favorablement impressionné si votre dossier est clair et bien présenté et s’il contient les informations dont il a besoin, ce en quoi l’aide d’un bon expert comptable (un bon expert comptable est celui qui vous donne de bons conseils et de bonnes critiques mais pas sans avoir parlé au franchiseur ou sans vous avoir demandé de poser des questions complémentaires audit franchiseur. Il doit aussi avoir su construire d’excellentes relations avec les banques de la place, grâce à la qualité de ses dossiers et aux conseils qu’il donne à ses clients) et surtout du franchiseur est utile.
Vous pourrez demander des contacts à votre banquier personnel et obtenir les critères examinés par votre banque, mais allez consulter la concurrence. Il n’est pas souhaitable de mettre tous ses ufs dans le même panier et vous avez intérêt a voir un compte professionnel dans une autre banque que celle qui gère vos intérêts personnels.
Enfin évaluez bien le prêt dont vous avez besoin pour démarrer sereinement, prévoyez une somme suffisante pour être à l’aise, d’autant que le banquier ne vous accordera que difficilement une « rallonge » car il n’aime pas les imprévus. Ne mettez pas toutes vos économies sur la table; empruntez un peu plus mais gardez un peu de capital en réserve en cas de coup dur.
Tout doit ensuite vous être précisé par écrit. Méfiez-vous des paroles qui pourraient ne pas être validées si vous changez d’interlocuteur, ce qui est hélas trop fréquent en milieu bancaire. Ce n’est généralement pas le banquier qui vous a accordé le prêt qui sera encore en poste lorsque vous en aurez besoin. Mais ne crions pas Haro sur le banquier, son métier n’est pas de prendre des risques mais de les éviter. N’oubliez pas non plus que c’est rarement la personne que vous rencontrez qui décide seul. Le plus souvent, il doit faire remonter le dossier à sa hiérarchie et/ou à un comité qui prend les décisions en suivant ou non son avis. Pensez donc toujours que vous devez l’aider à faire pencher la balance de votre côté en lui donnant les arguments et documents qu’il présentera à un comité que VOUS ne verrez pas.
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