Les nouveaux modes de paiement : bientôt une réalité ?

  • Créé le : 28/12/2013
  • Modifé le : 28/12/2013
Est-ce que le paiement sans espèces, ni chèques, ni cartes bancaires dépassera un jour le stade de la science-fiction pour s’imposer dans la réalité quotidienne des consommateurs ? C’est en tout cas ce que croit le groupe bancaire français BNP Paribas qui vient de présenter, lors d’une conférence de presse, une série d’innovations dans le secteur des nouveaux modes de paiement. Il faut dire que l’enjeu est de taille puisque le marché du paiement par mobile est estimé par le cabinet de conseil Gartner à hauteur 235 milliards de dollars.

De nouvelles alternatives de paiement

Finies les cartes bleues perdues, la recherche désespérée d’un distributeur automatique ou les chéquiers à recommander…  Les avancées technologiques actuelles offrent désormais des perspectives de paiement alternatif à plus ou moins courtes échéances. Le groupe Visa estime même qu’en 2020 la moitié des règlements des consommateurs français seront effectués grâce au mobile. Un vrai confort d’usage pour les consommateurs mais également pour les acteurs de ce secteur estimé à 235 milliards de dollars à l’échelle mondiale par le cabinet Gartner, qui prévoit par ailleurs que ce chiffre pourrait tripler à l’horizon 2017. Cette perspective a au moins la vertu de stimuler les innovations et investissements dans ce secteur, comme par exemple BNP Paribas, qui a présenté récemment ses projets innovants à l’occasion d’une conférence de presse.

Les paiements à courtes distances

Le groupe bancaire français, comme de nombreux acteurs du secteur, travaille tout d’abord sur les paiements à courtes distances. Grâce aux avancées technologiques récentes comme la NFC par exemple, il est désormais possible de régler ses achats, juste en posant sa carte bancaire sur un terminal, voire même avec son téléphone portable. Cela représente un gain de temps non négligeable pour le client et pour le commerçant, à condition, et c’est là où le bât blesse pour le moment, que tous deux soient équipés en conséquence. Ce qui représente des investissements financiers importants.

Le portefeuille numérique ou électronique

Autre solution développée actuellement : le portefeuille numérique ou électronique. Une expérimentation de ce dispositif est actuellement menée par BNP Paribas conjointement avec le groupe de télécommunications belge Belgacom. L’idée est de mettre à la disposition des clients un portefeuille dématérialisé dans son téléphone pour ainsi régler ses achats ou réaliser des transactions financières d’un seul clic. Imaginez : vous pouvez vous éviter du temps d’attente à un guichet en commandant sur votre smartphone un billet de train, le payer et le présenter au contrôleur directement depuis votre portable !

Les solutions biométriques

Parmi toutes les solutions présentées, la biométrie est certainement la plus impressionnante car la plus futuriste. Plus besoin d’une carte ou d’un téléphone, l’achat peut être réalisé simplement à l’aide d’une empreinte digitale ou son œil. Un dispositif attrayant mais qui posent plusieurs questions importantes, notamment au niveau de la collecte des données personnelles. Par ailleurs, cette technologie nécessite des investissements financiers conséquents dont tous les acteurs ne pourront s’acquitter sans garanties fiables.

La confiance des usagers

Toutes ces solutions, aussi séduisantes soient elles, ne sauraient masquer l’enjeu essentiel pour la réussite de leur implantation : obtenir la confiance des usagers. Selon l’institut de sondage Ipsos, presque 50 % des Français interrogés n’accorde qu’une confiance limitée dans tous ces nouveaux dispositifs. Le taux tombe à environ 30 % pour les usagers prêts à utiliser dès maintenant le portefeuille numérique. En cause : la sécurité des transactions et les recours en cas de vol de portable.

Les banques en pôle position

Une partie des investissements sur ces dispositifs devra donc concerner la sécurisation des paiements et l’apprentissage des usages. C’est peut-être sur ce sujet que les groupes bancaires peuvent tirer leur épingle du jeu face aux acteurs émergents comme Amazon ou Google car ce sont eux qui inspirent à 77 % le plus de confiance sur ces questions, car toutes les informations relatives à un compte bancaire restent au sein de l’établissement concerné.

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