Le groupe Vivarte (La Halle aux Vêtements, Naf Naf, Kookaï, André…) concluait fin juillet 2014 un accord de restructuration financière inédit en Europe, prévoyant l’effacement de 2 milliards d’euros de dettes. Alors que celui-ci devrait être définitivement entériné mi-octobre, le PDG du groupe, Marc Lelandais, interviewé fin septembre par les Echos répondait aux rumeurs qui évoquent son départ suite à la volonté de certains futurs actionnaires.
Nécessité de trouver des solutions pour le groupe de mode
Certes, explique le PDG dans l’interview, « quand on demande à des créanciers de tirer un trait sur 2 milliards d’euros de dette et de réinjecter 500 millions, on ne se fait pas que des amis » mais selon lui, « le sujet n’est pas [sa] personne] » mais bien la nécessité de trouver des solutions pour assurer la pérennité des 16 entreprises du groupe et ses 22 000 emplois. Il revenait alors sur l’alternative à laquelle il devait faire face en novembre dernier : celle du dépôt de bilan ou de la restructuration de la dette. En effet que sur les 3,6 mil liards de dette cumulée, le groupe n’avait remboursé que 1,2 milliard et se retrouvait face 180 à 200 millions de remboursement annuel et des échéances se situant à de 2 fois 300 millions en 2015 et 2016.
Pas de montée en gamme des enseignes du groupe
Marc Lelandais revenait aussi sur son action au sein du groupe depuis son arrivée en 2012 : rénovations de 60 magasins La Halle, lancement de 16 sites en deux ans… et sur la situation du groupe avant sa nomination : selon lui, « Le groupe Vivarte a raté le virage de la « fast fashion » en 2005 et du digital en 2010. La concurrence des chaînes internationales, elle, galope et investit. Il y avait un grand retard à combler. » Aux détracteurs qui l’accusent de vouloir monter en gamme, il affirme le contraire expliqué qu’il a contribué à une stabilisation ou une baisse des prix alors que ceux-ci avaient augmenté 2010 et 2012, entraînant une chute des ventes. Aujourd’hui, le PDG reste sur la ligne de conduite initiale avec un investissement prévu de 62 millions concernant informatique du réseau et la finalisation d’un contrat de distribution à l’international pour les marques de chaussures. Son ambition : « retrouver un modèle de croissance pour les enseignes du groupe. »
D’après un article des Echos
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