Une augmentation de la gratification
Si avant la loi du 10 juillet 2014, le montant de l’indemnité de stage (pour des stages supérieurs à deux mois) s’établissait à 12,5 % du plafond horaire de la Sécurité sociale, soit 436,05 euros par mois, celle-ci se voit portée à 15 %, soit 523 euros. Par ailleurs, les stagiaires ont droit à la prise en charge des frais de transport dans les mêmes conditions que les salariés et peuvent accéder au restaurant de l’entreprise, ou à défaut, bénéficier du droit aux tickets restaurant.
Des stages de six mois maximum
La nouvelle réglementation prévoit également de lutter contre les longs stages et interdit dorénavant les stages d’une durée supérieure à six mois pour une année d’enseignement. Selon la ministre de l’Enseignement supérieur, cette mesure vise à privilégier l’alternance, dont le dispositif est plus adapté à une présence prolongée dans une entreprise. Par ailleurs, le temps de présence des stagiaires au sein de l’entreprise doit respecter les durées maximales de travail et les durées minimales de repos.
Un nombre de stagiaires limité
La loi limite désormais le nombre de stagiaires en fonction de la taille de l’entreprise. En cas de dépassement du quota, l’entreprise pourra être condamnée à payer une amende administrative allant jusqu’à 2000 € par stagiaire concerné.
Convention de stage et attestation
D’un point de vue administratif, la loi renforce l’encadrement du contenu de la convention de stage avec une liste de mentions obligatoires à insérer. En fin de stage, le stagiaire se voit remettre obligatoirement une attestation qui doit au minimum contenir l’indication de la durée effective du stage et de l’indemnité versée. Les employeurs doivent également inscrire les stagiaires dans le registre unique du personnel qui doit comporter une partie spécifique avec obligation de mentionner les nom et prénom du stagiaire, les dates de début et fin de stage, les nom et prénom du tuteur.
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