Si la franchise est aujourd’hui bien connue, il en va encore différemment pour ces deux autres formules.
Le partenariat est également très proche de la franchise mais c’est trop souvent la « franchise pauvre » puisque tel était le but de ceux qui ont lancé cette formule par crainte des saines exigences de la franchise. Ils avaient peur de la loi Doubin qui pourtant a montré ses bienfaits. La transmission du savoir-faire n’y est pas systématique car il n’y en a pas toujours.
Le partenariat se distingue également en théorie de la franchise par l’organisation du management qui se veut plus participatif (pas vérifié dans les faits) et par la réciprocité de l’intuitu personae qui caractérise parfois le contrat. Ce dernier point paraît séduisant mais conduit les réseaux à n’avoir ni valeur de revente ni valeur sécuritaire pour les adhérents puisque les adhérents peuvent quitter le réseau si le repreneur ne convient pas et que cela ne donne aucune pérennité au réseau et donc que peu de valeur à la marque.
A noter que le mot de partenariat étant « vendeur », certains réseaux font de la franchise mais l’appellent partenariat. De quoi se perdre. Un conseil, oubliez le nom sur l’étiquette et observez bien ce qui est dans le flacon.
Bruno Place et Jean Samper
PS : à noter que la commission affiliation a parfois été plutôt mal comprise des tribunaux… On peut aussi dire que ces derniers cherchent les limites à fixer au pouvoir du commettant pour garder un équilibre avec le commissionnaire affilié.
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