L’anglais occupe une place de plus en plus importante au sein des entreprises et est une condition d’accès à certains postes, notamment dans les multinationales. Le recours au DIF est sous-utilisé et ouvre pourtant des perspectives pour développer la démarche de la part des franchise de services auprès des particuliers.
Le marché de l’enseignement des langues est aujourd’hui atomisé. Il s’éclate entre de nombreux opérateurs, ayant des couvertures régionales ou nationales. Ce sont des entreprises privées (franchise de service à la personne) ou dépendant du secteur public, et même associatif. Beaucoup d’offre très diversifiées et peu de point de repères structurant la profession. Selon les experts de Xerf deux éléments clés pourront faire évoluer le métier :
-proposer une offre globale en développant différents supports de formation (cours en face à face, téléphone, e-learning, etc.) et se spécialiser sur d’autres langues que l’anglais pour gagner en crédibilité : le mandarin est de plus en plus demandé pour communiquer avec l’usine du monde « La Chine ».
-se démarquer de la concurrence en mettant en avant des prestations innovantes et en créant des marques fortes (Wall Street Institute ou Berlitz).
Smartphones et autres téléphones nomades obligent les opérateurs à réactualiser leurs méthodes et supports d’enseignement et à travailler sur des prestations axées sur la mobilité et la flexibilité: le m-learning pour mobile learning. Ou comment se servir de l’engouement pour les smartphones pour se former où et quand on veut.
Le e Learning avait déjà débarqué dans les entreprises il y a quelques années et progresse lentement mais surement. De par sa flexibilité et son coût moins élevé, il rencontre auprès des DRH un certain succès. L’apprentissage ou e-learning permet de travailler quand cela est possible dans l’emploi du temps professionnel tout en ayant des RV fixes avec un tuteur pour contrôler les progrès. Ces formules sont de plus en plus adoptées par les entreprises y voyant là de nombreuses avantages : économie tout d’abord, car le salarié peut se former sur son lieu de travail, dans son bureau donc par de frais de déplacement, d’hébergement d’un professeur. Les logiciels d’apprentissages peuvent être utilisés par une grandes partie des collaborateurs, voire tous dans certaines grandes entreprises. Si les coûts restent encore élevés au départ, ils sont rapidement amortis.
Reste que le taux d’abandon reste encore assez important : solitude devant son écran, difficulté à sortir de son environnement professionnel, manque de suivi concret. Les franchises d’enseignement des langues ont encore de l’avenir et continuent à dispenser des cours tout en ayant recours à la technologie mais en gardant l’humain et la communication en face à face au centre de ses préoccupations.
Retrouvez en les enseignes de formation qui recrutent dans le secteur.