Le parcours de cette enseigne de hard-discount

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  • Créé le : 20/10/2012
  • Modifé le : 23/01/2020
La franchise Bazarland est aujourd’hui premier discounter français d’équipement de la maison et de la personne. Mais cela n’a pas toujours été le cas bien entendu ! L’enseigne a connu des périodes difficiles et a dû traverser des obstacles pour devenir ce qu’elle est aujourd’hui : Un vrai réseau de magasins de bazar moderne qui proposent des milliers de produits allant du bricolage, en passant par les loisirs, le linge de maison, la décoration, le prêt-à-porter, l’art de la table, le petit mobilier et les cadeaux.
D’après le livre de Michel Delmas « la Saga des franchises » publié au cherche midi (cherche-midi.com). Ce livre retrace l’histoire de 17 franchises dont l’histoire est riche d’enseignements. Nous ne saurions trop vous conseiller d’acheter cet intéressant ouvrage nourri par le vécu, la réalité et le bon sens.

Tout a commencé en 1980 quand sept adhérents quittent le réseau La Foir’Fouille pour exploiter un groupement de soldeurs sous le nom de Magic’Fouille. En 1988, suite à la grave inondation qu’a connue Nîmes – 45 000 sinistrés – et qui a dévasté le magasin Le Printemps, Alain Georges – à l’époque à la tête du magasin – décida de solder les articles et de les proposer à la vente dans un entrepôt. L’idée le séduit, il décida alors de racheter le groupement des soldeurs Magic’Fouille et de lancer en 1990 Bazarland.

Les enfants d’Alain George – Isabelle et Patrick – qui ont rejoint leur père à la direction du réseau devront avec ce dernier prendre une décision de laquelle va dépendre l’avenir de l’enseigne. S’adapter à l’évolution du marché et restructurer le réseau ou abandonner le navire ! La décision fût prise. Il va falloir entamer de vrais changements au sein de l’enseigne. Pour ce faire « les trois George » décident de recruter un directeur général. Un homme de terrain qui ne craint pas les défis et qui saura faire face aux obstacles éventuels.

De la solderie vers le discount

Le réseau n’était pas vraiment structuré à l’époque. Il s’agissait de plusieurs soldeurs qui s’approvisionnaient auprès de 300 ou 400 fournisseurs à la recherche de l’article le moins cher. Les magasins n’avaient rien en commun à part le nom. Certains sont grands, d’autres sont petits et proposent essentiellement des articles d’occasion. Certains faisaient appel à l’importation et ne se souciaient pas vraiment de la qualité. En 1990 le marché évolue de la solderie vers le discount. Cette évolution a touché tous les secteurs de l’alimentaire à l’équipement de la maison.

Il s’agit de Bernard Lévy, ancien directeur du développement et de la communication chez Keny. Ce dernier se trouva face à un problème de taille ! Les anciens adhérents du réseau ont du mal à se résigner au changement. Ils ont toujours été indépendants, chacun d’entre eux fonctionnait à sa façon. Bernard Lévy voulait mettre en place un concept unique pour tous les magasins, une communication publicitaire identique, des articles aux mêmes prix et réduire le nombre de fournisseurs de 300 ou 400 à une cinquantaine. Le changement est de taille !

L’homme connaît bien le monde de la franchise, il sait que plus le nombre de fournisseurs est réduit et mieux c’est. Cela permet de mieux regrouper les achats et faciliter la gestion. Il réussit donc à réduire le nombre à 70. Pour le reste ce fût un peu plus difficile. Les adhérents ne souhaitaient pas investir plus d’argent. Le nouveau concept, la nouvelle normalisation des magasins ainsi que les changements proposés leur semblèrent onéreux et pour certains inutiles. Ce qui a poussé 14 des anciens adhérents à quitter le réseau deux ans après que Bernard Lévy ait pris les commandes de la franchise Bazarland.

Trois ans plus tard il ne reste que trois adhérents. Et c’est l’occasion pour l’enseigne de repartir avec de nouveaux adhérents. Les débuts étaient difficiles, certains n’avaient pas les financements suffisants pour faire face aux turbulences du marché, d’autres avaient du mal à accepter les normes imposées par l’enseigne. Bernard Lévy tentait de redresser la barre en faisant appel à un spécialiste des sondages pour analyser la situation.

À la fin 2009, l’impact de la crise américaine commençait à se faire ressentir au sein du groupe. Certains magasins n’ont pas pu y faire face et ont fermé faute de trésorerie ou de capacité à gérer des situations difficiles. Mais la crise n’a pas eu qu’un effet négatif ! Le pouvoir d’achat des foyers français étant de plus en plus faible, la crise et la hausse des prix des produits de première nécessité n’arrangeant pas les choses, les consommateurs français se tournent alors vers les magasins discount à la recherche des prix les plus bas. Bernard Lévy saisit l’occasion et met en avant le concept hard-discount de l’enseigne.

Les consommateurs mais également les franchisés optent pour les enseignes discount. De nouveaux profils sont séduits par le concept et rejoignent le réseau. Des exploitants de supermarchés qui souhaitent laisser une affaire rentable à leurs enfants, des patrons de supermarchés qui cherchent à générer du trafic autour de leur magasin grâce au concept discount qui attire beaucoup de clientèle. La franchise Bazarland renforce alors ses positions. L’enseigne affiche une augmentation importante de son chiffre d’affaires et compte une trentaine de magasins principalement des franchises.
Grâce à des collections régulièrement renouvelées, à des prix discount, à des opérations publicitaires ciblées, Bazarland poursuit son expansion à travers toute la France. Aujourd’hui, en 2012, la franchise Bazarland est considérée comme étant le premier discounter français d’équipement de la maison et de la personne. L’enseigne a encore de beaux jours devant elle !

Retrouvez la franchise Bazarland en vidéo

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En quelques chiffres
  • Apport : 70 000€
  • CA moyen : 600 000€
  • Droit d'entrée : 25 000€
  • Nombre d'unités total en national : 550
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