Avec l’essor des voitures hybrides et électriques, est-il intéressant d’ouvrir un centre de contrôle technique automobile en franchise en 2025 ? Avant de se lancer dans cette activité strictement réglementée, il est utile de connaître l’état des lieux du secteur et de se renseigner sur les évolutions à venir. En France, le contrôle technique des véhicules est une obligation périodique pour tous les automobilistes. Il doit être réalisé au plus tard quatre ans après la mise en circulation du véhicule, puis tous les deux ans. Une vignette est collée sur la carte grise pour rappeler l’échéance du prochain contrôle.
En optant pour une franchise, les nouveaux gestionnaires de centre bénéficient de l’appui et de l’expertise d’une enseigne reconnue, tout en répondant aux normes de sécurité routière et aux attentes environnementales toujours plus exigeantes.
Les examens de contrôle technique comprennent aujourd’hui une multitude de points de vérification, allant des émissions polluantes au bon fonctionnement des systèmes de freinage et des pneumatiques, en passant par les défaillances mécaniques et les éléments de sécurité. Dans ce contexte, le choix de la franchise permet garantir un service complet aux usagers de la route et limite les risques financiers d’un centre indépendant.
Le modèle économique de la franchise dans le contrôle technique automobile
La franchise est un modèle économique particulièrement adapté aux secteurs réglementés comme le contrôle technique automobile. En adhérant à un réseau déjà établi, les entrepreneurs bénéficient d’un savoir-faire éprouvé et ont accès à tous les outils requis pour satisfaire aux exigences techniques et légales du marché. Voici quelques-uns des avantages principaux :
- la notoriété de la marque : les centres franchisés profitent de la réputation de leur enseigne, attirant ainsi des clients qui cherchent des services fiables et reconnus à l’échelle nationale ;
- la formation spécialisée : les techniciens agréés reçoivent une formation complète, couvrant les points de contrôle réglementaires, les spécificités des visites techniques périodiques, les contrôles antipollution, et les contre-visites ;
- l’accompagnement opérationnel : les franchisés bénéficient d’un précieux soutien pour la gestion quotidienne, le marketing et le respect des normes (sécurité des véhicules, procès-verbal de contrôle, certificat de conformité, etc.) ;
- le modèle d’investissement optimisé : l’apport initial étant prédéfini, les risques financiers sont mieux maîtrisés. Les coûts de démarrage sont souvent inférieurs à ceux d’un centre indépendant.
Spécificités de la franchise dans le contrôle technique automobile
Le contrôle technique impose une inspection rigoureuse de nombreux points de contrôle, notamment des systèmes de freinage, du pot d’échappement, de la direction, et des émissions polluantes. Les centres doivent également répondre aux exigences croissantes en matière de contrôle des polluants et des émissions, un critère particulièrement surveillé avec le renforcement des normes européennes.
Les contrôles techniques périodiques comprennent plusieurs étapes dont le diagnostic initial, l’émission d’un procès-verbal, et, si nécessaire, une contre-visite pour vérifier que les défaillances ont bien été corrigées. Pour des véhicules utilitaires, voitures particulières, ou encore camping-cars, ces inspections garantissent la sécurité des passagers et la conformité avec le Code de la route. Pour diversifier ses services, un franchisé peut ainsi prendre en charge différents types de véhicules : voitures de collection, poids lourds, véhicules GPL et hybrides.
Les réseaux de franchise proposent souvent des options de prise de rendez-vous en ligne ou sans rendez-vous, un atout non négligeable pour attirer les automobilistes.
Enfin, les enseignes fournissent généralement des outils pour la gestion des calendriers de visites techniques, la mise à jour des points de contrôle, et le suivi des vignettes et cartes grises pour le contrôle des véhicules.
Perspectives du marché du contrôle technique automobile en 2025
Le marché du contrôle technique automobile devrait rester stable en 2025, soutenu par l’obligation de contrôle pour tous les véhicules en circulation. En plus des véhicules à moteur thermique essence et diesel, les voitures hybrides, électriques ainsi que les véhicules anciens nécessitent aussi un suivi rigoureux. Le potentiel de cette demande diversifiée constitue un levier de croissance pour les centres franchisés.
Les nouvelles normes environnementales, comme celles portant sur l’opacité des fumées et le contrôle des émissions de polluants, obligent les centres de contrôle technique à renforcer leurs procédures. Les franchisés peuvent alors s’appuyer sur les outils fournis par leur réseau pour effectuer ces contrôles obligatoires et pour permettre aux automobilistes d’éviter les amendes en cas de non-respect de ces nouvelles réglementations.
Trois franchises qui roulent
Voici trois réseaux, reconnus pour leur expertise, leur notoriété et leur accompagnement qui permettent aux entrepreneurs de répondre aux besoins des automobilistes tout en s’appuyant sur structure solide.
AUTOSUR
Forte de plus de 30 ans d’expérience, AUTOSUR est une enseigne bien établie dans le secteur du contrôle technique hexagonal.
- droits d’entrée : environ 25 000 € ;
- investissement total : entre 150 000 € et 250 000 € ;
- chiffre d’affaires annuel estimé : entre 400 000 € et 600 000 €, en fonction de la localisation et des prestations offertes.
AUTOVISION
Avec plus de 20 ans d’expérience, les centres AUTOVISION proposent un modèle accessible et des services complets de contrôle technique, couvrant tous types de véhicules, des voitures particulières aux utilitaires.
- droits d’entrée : environ 20 000 € ;
- investissement total : de 120 000 € à 200 000 € ;
- chiffre d’affaires annuel estimé : entre 350 000 € et 500 000 €.
DEKRA NORISKO
Originaire d’Allemagne et présent en France depuis 15 ans, DEKRA NORISKO offre une solution clé en main pour les franchisés, avec des services variés, y compris des contrôles techniques pour poids lourds et véhicules de transport de marchandises.
- droits d’entrée : environ 30 000 € ;
- investissement total : de 170 000 € à 220 000 € ;
- chiffre d’affaires annuel estimé : entre 350 000 € et 550 000 €.