Rediffusion suite à questions des internautes : Avec plus d’une soixantaine d’enseignes dont nombre s’exportent avec succès dans tous les pays du monde, le secteur de la coiffure porte haut les couleurs de la franchise.
Coiffure et style, comme son nom l’indique, est un magazine dédié à la coiffure ; depuis quelques années, le journal enquête en profondeur sur son secteur de prédilection. Un panel pondéré de 300 salons est régulièrement interrogé par l’institut i+c, spécialiste de la mesure statistique. Petit voyage dans les salons, avec l’édition 2002 de l’Observatoire de Coiffure et styles… Un CA qui tient bon. et qui tient encore mieux chez les franchisés. Le chiffre d’affaires des salons a bien progressé en 2000, et bien résisté au ralentissement de 2001, avec une progression de 3,9 % sur chacune de ces années. Pourcentage qui monte à 6 % pour les franchisés, et qui profite davantage aux salons installés dans des centres commerciaux.
Des prestations contrastées, au gré de la mode. La majorité des salons ont fait beaucoup plus de colorations femmes ; la hausse est moins forte pour le classique shampooing – coupe ; elle reste raisonnable pour les prestations esthétiques, cependant que la permanente s’effondre…
Et la formation ? 94 % des salons franchisés ont envoyé leurs salariés en formation, contre 62 % de l’ensemble des salons. Les franchisés privilégient les formations pluridisciplinaires (technique et gestion) et font naturellement plus souvent effectuer ces formations au sein du réseau. La plupart des coiffeurs aimeraient d’ailleurs pouvoir se former davantage au marketing et aux techniques de communication.
Qui dirige ? La coiffure est un métier dont les cadres sont très jeunes : l’âge moyen des managers est de 30 ans, celui des patrons est de 41,5 ans mais parmi les très jeunes patrons, les franchisés sont fort représentés…
Et la franchise ? 40 % des franchisés le sont depuis plus de 6 ans et seulement 11 % des franchisés ont déjà changé de réseau… Une stabilité certaine, due sans doute à la motivation première des franchisés de la coiffure : c’est la notoriété du réseau qui prime, suivi par l’efficacité du suivi, la formation et les tendances artistiques. Les intérêts principaux liés au statut de franchisé sont, selon les franchisés interrogés, la formation, l’encadrement et l’augmentation du chiffre d’affaires. Chose remarquable, l’effet d’image, très motivant pour le futur franchisé, n’est retenu comme un des avantages du statut que par 3 % des franchisés interrogés…
La concurrence est rude. Ils sont 70 % parmi les salons interrogés à la trouver vive ; et le concurrent principal est… le franchisé de centre ville. La concurrence porte principalement sur les prix (70 % d’entre les coiffeurs le pensent en tout cas). Quelles réponses devant la concurrence ? Les prestations esthétiques et le maquillage arrivent en tête, même 20 % des salons répondent que l’on ne peut pas lutter…
L’évolution de la demande. La coiffure est, de l’aveu de ses acteurs, un secteur où la demande de la clientèle évolue massivement, et où elle est de plus en plus exigeante en matière de produits et de technique de coupe et de couleur.
La présence à l’international. Les futurs franchisés sont peu sensibles à la présence à l’international de leur réseau (12 % seulement avaient retenu ce critère au moment de choisir un réseau). Mais ils admettent volontiers que la présence internationale augmente la notoriété de l’image du franchiseur… et sont seulement 13 % à songer à ouvrir une franchise de leur réseau à l’étranger. Dernier point qui a son importance : 68 % des coiffeurs interrogés pensent que la qualité de coiffeur français est un atout pour l’installation à l’étranger.
Où partir ? Aux Etats-Unis (25,5 % des réponses), en Angleterre (20,5 %) ou en Espagne (16,5 %).
Contact Coiffure et styles : Claude Vauthier
Tél : 01 42 60 25 61 Mail : Estyle@wanadoo.fr
L’édition 2002 de l’Observatoire est en vente à Coiffure et styles au prix de 8 euros.
Publié avec l’aimable autorisation de la fff