Ici pas question de parler de gamme de produits ni de ligne d’assortiment, c’est l’arrivage qui commande. Aussi la diversification des approvisionnements s’impose.
Aujourd’hui des chaînes ont choisi de quitter l’image de la solderie classique. En effet les lots d’invendus, de déstockage ou de fins de série sont devenus insuffisants, ce qui nécessite un changement de stratégie : un nombre important de fournisseurs français ou étrangers permettent d’avoir des rayons bien remplis et une offre complète.
Trois orientations ont été choisies : Soit l’enseigne se tourne vers les produits des liquidations et des faillites, voire de déstockages directs des industriels, soit elle se crée un fond de rayons avec une gamme de produits en marque propre, soit enfin elle diversifie ses sources.
Tout le secteur vit cette évolution. Dans le meuble, Le Faillitaire, leader du marché, affiche un complément de stock constitué à 45 % de collections permanentes.
Dans un marché comme celui des cosmétiques, les produits proposés en solderies peuvent être encore en vente en réseaux de distribution traditionnels, ce qui amène les fabricants à vouloir contrôler eux mêmes leur surplus et à créer leur propre enseigne de détaillants pour écouler eux mêmes les grandes marques. Seul le milieu de l’édition continue a utiliser les solderies classiques car les livres se succèdent à une très forte cadence.
Dominique Deslandes