La formule attire toujours autant de candidats malgré, ou à cause de, la conjoncture, car elle semble beaucoup plus sure qu’une création individuelle. Et les enseignes poursuivent les ouvertures.
La formule de la franchise offre un double avantage. Elle permet de devenir indépendant tout en minimisant les risques. Il faut avoir l’esprit réseau, la volonté de mettre en application le savoir-faire, les méthodes, les procédures du franchiseur, avec également des qualités d’entrepreneur et de chef d’entreprise.
En décembre 2008, on dénombrait 49 000 franchisés, soit 3 000 de plus qu’en 2007. Un groupe comme Casino prévoit 220 nouveaux magasins de proximité (Vival, Spar, Spar Supermarché). Lorenove (fenêtres, stores, portes), avec 58 agences, dont 48 concessions à ce jour, est sur un rythme de 15 à 18 ouvertures par an pour couvrir le territoire. L’enseigne Cash & Carry du groupe Carrefour, Promocash, vient quant à elle de réaliser une véritable révolution. Elle a fait basculer la quasi-totalité de ses magasins intégrés (120 sur 129) vers la location-gérance, première étape vers la franchise.
Un franchisé est avant tout un commerçant. Il joue un rôle de proximité apprécié. Son intégration dans le tissu économique local est primordiale. Beaucoup de candidats viennent de la grande distribution ou de la distribution spécialisée. Même principe chez Spar Supermarché, alors que, dans les supérettes Vival tous les métiers sont représentés.
Les candidats à la franchise ne manquent pas, et les banques se montrent un peu plus ouvertes à leur égard. Aujourd’hui, les établissements regardent très attentivement la part de fonds propres, 30 % minimum. En franchise cela se passe bien car le candidat a une enseigne reconnue et qu’il est accompagné dans son prévisionnel.
Dominique Deslandes