Hunkemoller, le groupe international spécialisé dans les sous-vêtements féminins s’est fixé un pari très ambitieux: Conquérir le Nord de l’Europe et atteindre les 900 magasins d’ici à trois ans. Un challenge qui s’accompagne d’un changement de taille, l’arrêt de son enseigne Bodique qui redevient Hunkemoller. Un chassé-croisé audacieux dans le contexte actuel.
A LA CONQUETE D’UNE PLACE PREPONDERANTE PARMI LES CHAINES ET FRANCHISES DE LINGERIE
L’enseigne de lingerie, rachetée en 2011 par le fonds d’investissement Pai Partners pour 260 millions d’€, a les dents longues et veut s’imposer sur un marché que les experts voient repartir à la hausse en 2012. Son dirigeant,
Philiph Mountford, arrivé aux commandes en 2009 souhaite clairement
recentrer ses efforts sur une seule enseigne et sur un développement massif sur de nouveaux marchés. Il veut capitaliser sur Hunkemoller, la marque créée en 1886, ce sera donc le clap de fin pour l’enseigne
Bodique. Est-ce aussi la fin d’un repositionnement plus haut de gamme qu’elle était censée apporter au Groupe ? L’avenir le dira.
Le réseau compte actuellement 500 points de vente et vise plus de 850 unités d’ici à 2015, des succursales essentiellement. La part des franchises ne représenterait, selon la Direction, que 15 % environ du chiffre d’affaires de l’enseigne soit environ 400 millions d’€.
Même si Hunkemoller est présente en Arabie Saoudite, en Egypte, en Russie, en Pologne, en Espagne, c’est dans le Nord de l’Europe qu’elle concentre l’essentiel de son réseau : déjà très bien implantée aux Pays-Bas (200 magasins), en Belgique (une centaine), au Luxembourg (une douzaine), elle vient d’ouvrir tout récemment un premier magasin à Malmö, en Suède, qui devrait être suivi rapidement d’une quinzaine d’autres. Mais c’est en Allemagne où elle possède déjà 160 boutiques qu’elle concentre son effort et affiche des ambitions sans complexe : doubler son chiffre d’affaires d’ici 2015 et devenir ainsi le N° 3 du marché.
En France, le réseau reste embryonnaire à l’échelle du Groupe avec, seulement, une quinzaine de magasins depuis 2001. La concurrence avec des enseignes de
lingerie comme
Etam, Princesse Tam Tam, Rougegorge, ou encore celles du Groupe Chantelle est très dense.
La Direction affirme toutefois qu’elle souhaite conserver ces points de vente et prévoit même l’ouverture d’une dizaine d’autres au Nord de la Loire. Ils sont tous directement concernés par le changement d’enseigne.
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Article mis en ligne par Isabelle, Rédactrice AC Franchise